Novembre 2019 – Uruguay

Il était temps que nous partions du Brésil, notre pavillon n’en pouvait plus

 

L’arrivée en Uruguay se fait sous le signe des couches de vêtements : 2 jours avant d’atteindre Punta del Este, nous remettons nos premières chaussettes depuis 1 an, ça pique.

 

10 novembre – Punta del Este

Nous ne le savons pas encore, mais Punta del Este est le port le plus cher de tout le pays. A peine arrivés, nous réfléchissons donc à repartir.

Découverte majeure : la bureaucratie sud-américaine. En posant pied à terre, nous devons faire 3 administrations, dans l’ordre (bien évidemment, pas dans les mêmes locaux):

  • immigration
  • douanes
  • prefectura

A chaque fois, il faut apporter ses propres photocopies de tous nos papiers/passeports, car les imprimantes posées sur leurs bureaux ne sont apparemment là que pour faire joli. Et of course, il faut tout refaire dans l’autre sens en quittant la ville (sauf l’immigration, uniquement à la sortie du pays).

Pas grand-chose d’autre à dire sur Punta del Este, si ce n’est que nous retrouvons le goût de la bière (adieu Brahma, Devassa et autre Skol, hello IPAs, Stouts et artisanales !). Un seul bar ouvert, et un supermarché, le Fresh Market, où nous trouverons le meilleur dulce de leche à ce jour – déso les Argentins.

Meilleure manière de prendre 10 kilos en une semaine

Le plus mémorable : les Lobos marinos (lions de mer en français) qui peuplent le port. Il sont gros et tout patauds. On pourrait passer des heures à les regarder dans l’eau, ou alors avachis sur le ponton à ne rien faire (eux, pas nous. Quoique.)

#photo Google, j’en avais aucune de bien. C’est du gros bébé quand même

Le lendemain de notre arrivée, départ pour Piriapolis, où nous espérons pouvoir sortir le bateau de l’eau et faire tous les travaux que nous avons prévus avant la descente vers le grand sud.

 

12 novembre – Piriapolis

Il fait 10º de plus à Piriapolis, on ressort les T-shirts. Du coup le moral remonte, on mange des glaces sur la promenade, tout le monde fume des pétards (légaux !) en buvant du maté.

D’aucuns diront que le maté est strictement argentin, mais on a la nette impression que les Uruguayens en consomment davantage que leurs voisins. Pas une personne ne marche dans la rue sans sa thermos, sa calebasse et sa bombilla : jeunes, vieux, en groupe ou en poussant des poussettes, on dirait une extension de leur corps.

#photo Google bis, j’avais oublié de graver ce monument culturel

Comme je ne suis pas fana du maté, et que le travel lift du port est hors de prix (800+ euros pour une sortie et remise à l’eau…), nous n’avons pas envie de nous éterniser.

Heureusement, nous avons des voisins sympa : Robert, un jeune Ecossais de 38 ans seul sur son petit bateau, qui part pour les Malouines, et Richard, Australien de 44 ans sur son grand Hallberg Rassy plein à craquer de choses diverses. Apéros sur le ponton de mise.

Egalement, petit rayon de soleil : Loïc et Marina, qui nous avaient rejoints il y a peu à Ilha Grande, sont aussi de passage en Uruguay. Déjeuner en terrasse et café sur le bateau, c’est la dolce vita !

Point frayeur : un matin, je ne suis pas réveillée par les habituelles léchouilles de Mousse. Je m’inquiète, notamment à cause des lions de mer qui chillent juste devant le bateau, et de la propension du félin à rater l’étrave quand elle saute depuis le ponton… Elle ne rentre pas de la journée, nous partons à sa recherche, Antoine est aussi inquiet que moi.

Fin du point frayeur : elle rentre vers 23h, pleine de toiles d’araignées (?). Juste de quoi nous faire réaliser tous les deux à quel point on tient à elle – même ceux qui ne veulent pas se l’avouer !

L’endroit le plus proche, le moins cher et le plus pratique pour sortir le bateau est maintenant Buenos Aires. On se déteste un peu de ne pas l’avoir fait au Brésil : il va nous falloir remonter les 150+ milles du Rio de la Plata, encombré de chenaux, épaves, bouées et cargos…

 

Histoire de s’occuper en attendant la bonne fenêtre météo, Antoine termine sa voile d’Optimist à installer sur notre annexe. Enfin je fais quand même la couture, parce qu’il ne masterise pas vraiment la machine. C’est relativement efficace, mais il va falloir construire deux dérives bien encombrantes en plus.

La douane en profite pour venir nous voir, et lui dire gentiment qu’il a besoin d’une autorisation pour faire du bateau dans le port…

P-S : au cas où certains souligneraient l’esthétique douteuse du tissu, je précise qu’il s’agit d’un rideau de douche de supermarché et que je n’ai pas été consultée quant au choix du motif.

 

22 novembre : départ pour Buenos Aires

L’Uruguay, ce fut court et pas vraiment intense. Il y a sûrement énormément de choses à faire dans les terres, mais nous n’avons (comme d’habitude) même pas le temps d’y penser. Pour apprécier pleinement ce pays qui a quand même l’air chouette, ce sera pour une prochaine fois…

 

Prochaine étape : Buenos Aires !

 

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