Décembre 2019 bis : La Plata et Mar del Plata, Noël pâtes-pesto

Le départ de Buenos Aires était peut-être un peu hâtif, nous devons nous arrêter à la Plata pour cause de météo.

Ça se devine sur la carte, La Plata n’est pas une ville qui fait rêver. Sauf peut-être pour les personnes atteintes de légers tocs (comme moi) qui apprécient à sa juste valeur la symétrie parfaite des rues.

Mais avant de découvrir cette merveille d’aménagement urbain, nous débarquons au Clube de Veleros, à 15km de là. On y retrouve d’ailleurs Yves et Marie sur Toupa II, qui ont choisi comme nous de laisser passer le coup de vent avant de continuer plus au sud.

Encore un club nautique grand luxe, sauf qu’on a pas le droit d’aller à la piscine. On se contentera de profiter des pelouses au soleil, et de regarder passer les îles flottantes (oui oui, des bandes entières de terre couvertes de roseaux qui se détachent et suivent le courant. Prémices des icebergs à venir ?).

 

21 décembre : Visite à La Plata

Nous avons la riche idée de commencer notre balade par un déjeuner à la Parilla Hueso, qui accompagne sa très bonne viande de verres de vin de 40cl. De quoi te mettre pompette toute une après-midi, et ajouter une touche festive à la visite du Museum d’histoire naturelle.

 

22 décembre : Après-midi avec Alex

Notre ex-bateau-stoppeur Alex, qui avait continué son tour à vélo après notre trajet ensemble Maroc > Canaries, est à Buenos Aires pour Noël. C’est tout proche en train, il décide donc de venir passer l’après-midi avec nous. Je n’ai aucune photo, mais c’était vraiment super de le retrouver après un an presque exactement, avec chacun des milliards d’histoire à raconter !

Nous partons le soir même, direction Mar del Plata, où nous espérons arriver pour Noël…

 

24 décembre – Réveillon de Noël

Spoiler alert : nous ne sommes pas arrivés pour Noël. Il manquait 50 milles. A la place, nous nous sommes pris un coup de vent (30 nœuds au près), et avons mangé des pâtes au pesto. Heureusement Mariah était là pour nous rappeler l’esprit des fêtes. Petite touche d’émotion à minuit, quand on entend à la radio VHF « Feliz Navidad » répété de nombreuses fois et en plusieurs langues par tous les bateaux autour de nous !

7h du matin, le vent tombe (comme par hasard), nous rentrons dans le port de Mar del Plata. Accueil et retrouvailles à bras ouverts avec 3 bateaux : Fayal (Béatrice et André, croisés à Salvador), Myriades (Hervé et Mélanie) et Kalim (je n’ai pas de prénoms, mais leur catamaran à 2 mâts et aux voiles ailes d’avion est incroyable). Ils ont espéré nous voir arriver la veille, surveillaient même la météo, mais nous avons raté l’asado de Noël géant chez Pépé, le gérant du club nautique…

Le temps d’aller acheter 220m d’amarres flottantes à prix d’usine chez Moscuzza – c’est en grande partie pour ça qu’on venait ici – et de faire des courses, nous sommes repartis. Nous ne voulons surtout pas traîner, car les douanes de la ville sont réputées pour faire du zèle au niveau de l’armement que nous n’avons pas !

Un rouleau de 220m, on sait pas trop ou le ranger pour l’instant

Antoine choisit également cette escale pour se lancer dans la confection d’un Drogue de Jordan (rien à voir avec des produits illicites vendus par un adolescent au nom américanisé). Sorte d’ancre flottante XXL, la version toute faite coûte plus de 800 euros. Il s’agit d’une amarre de 100m (en 3 sections) sur laquelle sont cousus 150 petits cônes en tissu qui freinent le bateau. Très utile en cas de très gros temps, pour éviter départs au surf et autres retournements incontrôlés. Par contre, c’est TRES long à fabriquer, entre la découpe puis couture des cônes, leur attache sur l’amarre et le rangement de tout ça…

Heureusement que ça y est, il maîtrise la machine. Enfin à 4 aiguilles cassées près.

Le 29 décembre, départ pour aller retrouver Manon, notre 4ème équipière pour le grand sud. Elle arrive de Buenos Aires à Bahia San Blas, et nous allons tout faire pour être à temps pour le nouvel an !

 

Prochaine étape : Janvier – descente de l’Argentine

 

 

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Gilles DUGUIN dit :

    Salut, je rattrape le temps perdu pendant le confinement,
    Au top vos articles, tu l’a fini ton ancre « Drogue de Jordan » Antoine ? Vous l’avez utilisé ? Vous n’en reparlez pas jusqu’en Antarctique…
    A +

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